jeudi

En Vogue sur la mer de sel

Nous voila partis pour 3 jours au salar des Uyuni avec 7 espagnols catalans et 3 francais. Un groupe genial avec qui on a partage de franches rigolades.

Les lagunas verde, colorado sont magnifiques : etendues d eau tantot turquoises, tantot rouges au coeur de montagnes et de volcans. En revanche, nous avons passee la nuit la plus glaciale de notre existence dans un refuge plus que sommaire. La temperature est descendue jusqu a - 20 degres. Meme les bierres n'ont pas reussi a nous rechauffer !

Pour la deuxieme soiree, nous sommes heberges dans un hotel de sel. Il ne fait guere plus chaud mais l experience est inedite. : table, chaise, lit, parois sont toutes composees de briques de sel. L' eau chaude est ici un luxe. C est donc la lutte pour pouvoir acceder a la douche. La soiree est animee : jeu de cartes aux regles espagnoles puis sortie a la frontale pour rejoindre le salar. Mais le froid nous empeche d atteindre notre but. Retour a l hotel vers 2 heures du matin pour une nuit qui s annonce tres courte.

Enfin, le salar, une nappe de sel qui s etend a perte de vue telle un immense glacier. Seule une petite ile perdue au milieu du salar recouverte de catus insolents nous donne un point de vue surealiste sur cette etendue blanche. Seance photos au salar avec des effets de perspectives hallucinants ! On laisse aux prochains le soin de realiser les photos les plus delirantes !

On a marche sur la lune !

En Amerique Latine, avec les transports, il faut savoir etre plutot patient ! Entre les greves des camioneurs et les routes impraticables, nous arrivons tant bien que mal a rejoindre San Pedro des Atacama, village tres touristique perche a 2500 metres d altitude. Ici, les jours sont tres chauds tandis que les nuits sont glaciales. Voici un climat qui nous prepare (sans le savoir encore) a la Bolivie !


Ici, on laisse peu d autonomie aux touristes de peur qu ils leur filent entre les doigts. Nous voila donc embarques dans une excursion a la decouverte des Geysers de Tatio, a 4500 metres d altitude. Arrives a 4 h du mat, on est totalement frigorifie ! De plus, les effets de l altitude se font sentir : les pas se font plus lents, la respiration devient plus difficile, la tete est peu a peu enserree dans un etau. La terre fume, palpite et explose.





On n a quand meme pas resiste au bain dans des sources d eau chaude. Bien agreable mais il faut se rhabiller en un temps record sous peine de geler sur place. Puis decouverte de l altiplano avec sa faune amusante : guanacos, lamas, renard, lapins avec des queues...








Le reste du programme est bien sportif pour eviter a tout prix les tours organises : velo dans la vallee de la luna (et contrairement a l aisence que semble se degager de la photo, Sabine a bien eu du mal a pedaler) ou on a reussi a esquiver le droit d entree en empruntant des dedales de roches ; marche dans la vallee de la muerte avec escalade de dunes (certains y font d ailleurs du snow). On croirait qu on a marche sur la lune !

mardi

Au milieu des Mers du Sud

On vous confirme : le mythe est bien conforme a la realite. Sur ce petit bout de terre a 4100 kilometres de Papeete et 3800 de Santiago, (pour l atteindre, seulement 6 heures d avion au-dessus de l'immensite bleue !), s est exprimee une culture d une richesse facinante et d'une humanite profondement universelle. Mais laissons parler les images...















































Les Moais se dressent, immenses, images probablement d illustres ancetres dont ils incarnent le mana, la force spirituelle. Contrairement a ce que l on pense, les Moais regardaient non pas vers l ocean mais vers l interieur des terres, celles de leur clan, sauf un: le Ahu Akivi. De nombreux sont tristement couches, renverses par des guerres intestines et des cataclysmes naturels (on a d ailleurs adopte un nouveau combat, celui du redressement des Moais, un boulot titanesque !)













L ile de Paques s est formee a partir de volcans issus du mouvement des plaques terrestres. Du coup, crateres et domes volcaniques parsement la surface de l ile.











Qui dit ile polynesienne, dit forcement plages de reve, meme si on n a pas vraiment eu le temps de farnienter au soleil. On a quand meme reussi a se faire quelques plongeons, notamment Sabine, adepte confirmee de la nage en eau fraiche.










Et pour cause, chaque jour, on s est applique a debusquer les meilleurs spots pour admirer les couchers de soleil, ce souvent au prix de retour perilleux en pleine nuit, a pied ou en scooter sur des routes totalement defoncees. Mais quel spectacle ! Les couleurs donneraient presque vie aux moais.











Et enfin il faut parler de l'ambiance toute polynesienne qui regne ici. On vous accueille avec des colliers de fleurs a l aeroport (reve cher a Aymeric enfin realise) , on vous salue dans la rue comme un ami d enfance, on vous prend en stop meme sans avoir leve le petit doigt (un taxi nous a meme pris en stop, c est dire !). On a ete convie au mariage polynesien du proprietaire du camping : barbecue geant, musique et danse polynesienne (l alcool aidant, on a tous essaye le dehancher a la facon locale) et attention, ici, c est les mamies qui menent la danse !