Au cas ou vous ne seriez pas au courant, le 10 aout dernier, un referundum a eu lieu pour l avenir du pays et surtout pour l avenir de son president, Evo Morales. Premier president indigene du pays, il cristallise contre lui les rancoeurs des autonomistes, notamment de la province de Santa Cruz. Bien qu il soit tres difficile de comprendre les tenants et les aboutissants de cette situation politique tendue, il est certain que de nombreux mouvements sporadiques destabilisent l ensemble du pays en paralysant les voies de communication.
Dommage pour nous ! Les bloqueos ont ete particulierement virulents dans la partie de la Bolivie ou nous nous trouvions. Consequences : pas de ligne de bus, ni de train, informations contradictoires sur la realite des blocages, frontiere fermee avec le Bresil. Nous avons attendus plusieurs jours un bus qui ne partait jamais.
Au final, coup de chance, en 2 jours, 3 h d un 1er bus, puis 4 h d un second bus avec nuit dans un rad paume, puis 3 h de bus d un 3eme bus et enfin, arrivee au blocage pour le passer a pied sous les yeux de quelques militants autonomistes perdus au milieu de la route faisant la sieste sous une chaleur ecrasante. Puis, partage d un taxi avec toute une famille bolivienne et ses baggages (et dieu seul sait combien elle en a !) pour arriver a une frontiere ... theoriquement FERMEE.
Apres avoir parlemente avec la police qui n etait pas cense travailler, impossible d obtenir le tampon de sortie. Devant une cohorte de buveurs de biere partageant un barbecue qui "tenait" ainsi le poste frontiere, on est quand meme passe au Bresil. Ce qui faisait de nous des illegaux au Bresil !! Aujourd hui, apres avoir ete au consulat de Bolivie puis etre retournes a la frontiere, toujours fermee, on a regularise notre situation au Bresil avec un tampon d entree, mais toujours sans tampon de sortie. Nous sommes donc pour les autorites boliviennes presents sur leur territoire ... sine die !