vendredi

La Cordillere Blanche

Au nord du Perou, nous avons rejont Huaraz, village au pied de la fameuse cordillere blanche pour entreprendre le trek de Santa Cruz. Accompagnes de 2 amis tcheques, Suzanna et Yan, fans de randonnee, nous abandonnons l idee de louer des mules, au grand regret d Aymeric qui finalement fera tres bien l affaire et pour moins cher !!!



Les sacs sont lourds et la nourriture, pour 4 jours, est frugale - boites de ton et nouilles chinoises au menu.
Le chemin passe dans une vallee ou de chaque cote, nous pouvons admirer, si le temps de le permet, les sommets asseres de la cordillere. On part de 2000 metres pour arriver au col a 4750 metres, malheureusement dans la brume.











Notre nuit a 4200 metres a ete epique : grand froid, pluie, grele et neige. Peu habitues a porter des sacs si lourds, on a bien souffert la premiere journee. La deuxieme fut moins eprouvante, comme nos epaules s etaient habituees a porter la charge. Le reveil en contemplant l Alpamayo restera un must, meme s il ne s est decouvert que quelques minutes.












La troisieme journee, apres une longue descente, s est terminee dans un campement au pied des montagnes. Nous avons passe une charmante soiree autour d un feu bien ptotecteur, discutant avec nos tcheques de leur jeunesse sous le communisme. Suzanna nous a notamment raconte son emotion lorsqu elle a recu en cadeau sa premiere poupee Barbie a 11 ans !!! Nuit sous la tente et sous la pluie. Reveil dans les flaques. Le treck se termine dans un village du bout du monde ou nous trouvons par hasard un bus pour nous ramener a bon port. 3 heures de virages a cotoyer le vide pour redescendre dans la vallee. Un moment eprouvant. On a ferme les yeux bien souvent.



A la sortie du Parc national, nous devions payer le droit d entree, ou plutot de sortie dans notre cas. Avec nos tcheques, on avait mis en place un baratin pour ne pas payer. Malgre toute notre conviction, et le bluff incroyable de Yan, cela n a pas marche. L agent du parc n a pas cru a notre histoire. On avait soit disant tous les 4 perdu nos billets durant les humides nuits du trek. Ils nous a dit que normalement cela n arrivait jamais aux frncais etaux tcheques, seuls les argentins tentaient ce genre de procede. Un compliment pour nous !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Saloperie de salmonelle ! C'est elle qui m'a fait manquer ça ! Et qui a ainsi rendu mon voyage au Pérou si... mitigé !
Vos photos sont tout aussi superbes qu'elle me font mal : J'aurais tant aimé aller me balader avec vous dans la Cordillère blanche...
Tant pis, ce sera pour une prochaine fois !
Il n'empêche, je veux un bilan complet de ce trek, et ce dès votre retour !
Bizzz

Yvan