dimanche

Rio de Janeiro ... sous la pluie

Après notre folle équipée dans le Pantanal, 1.500 kilomètres nous séparaient encore de Rio de Janeiro, de Flo, Greg, Alcyone et ses cops.

Une fois le trajet avalé, nous découvrons le très impressionnant site de la cité carioca, où les montagnes plongent directement dans la mer entre deux plages ou favelas.
Notre programme dans l’ancienne capitale du Brésil nous a permis de découvrir les principaux lieux d’importance (Corcovado, Pain de sucre, quartier de Lappa, une merveille …), des points de vue hors du commun et une population d’une frénésie rare.

Hormis un climat généralisé de sentiment d’insécurité (très choquant pour nous européens habitués à flâner au gré de nos humeurs dans le dédalle des vielles rues) qui plonge l’espace urbain dans une peur de grande ampleur (maisons grillagées, vigiles vigies, laissé-pour-compte monopolisant les rues la nuit), nous avons apprécié vivre au rythme de cette ville malgré une pluie qui ne cessait pas (la pluie, à cette saison, n’est pas normale, mais changement climatique oblige, tout se dérègle).

Alors que nous avions rêvé de plages désertes, de nature luxuriante et de chaleurs insensées depuis notre passage sur l’altiplano, il nous a bien fallu admettre que nous n’aurions jamais la chance de vivre cela … cette année tout du moins. Fini la vision onirique d’Ilha Grande, seulement quelques heures à « farnienter » sur les plages mythiques de Copacabana et d’Ipanema.


Devant cette impuissance à changer le climat, nous décidions de nous refaire au cours des folles nuits de Rio de Janeiro. Apprentissage de la caïpirinha à base de l’unique cachaça (Flo et Sab vous en raconteront tous les détails), participation à toutes les soirées du secteur (Alcyone s’est révélée une cible de choix pour les grands blacks de toutes les boîtes de nuit du coin, mais malgré toutes leurs avances, elle refusa toutes leurs promesses), test de tous les cocktails, et folie improvisée avec toutes personnes croisées en cette veille de journée des élections municipales.







Même si Rio de Janeiro fut en partie un rendez-vous manqué, cette ville conservera, pour nous, le goût du bonheur.




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